LOUÉ SOIT SAINT-CYR
Le Site de St Cyr a bien des qualités, dont celle de l’accueil à l’égal d’une ambiance propice au sentiment de liberté. Doté d’une large infrastructure : du golf 18 trous pour 1000 € l’année, à la plage pour 45 € l’été, sans oublier le camping et moult activités, la carte éclectique du Parc de St Cyr peut être enviée. Ce tout, pour ce qui est plus rare, est renchéri par son club nautique qui initie de nombreux élèves et rassemble les véliplanchistes de la Vienne, mais aussi fidèlement, ceux de l’Indre et Loire et des Deux-Sèvres. Cette exception dans la région avait peut-être motivé Ségolène Royal dans son projet de développement du nautisme sur les plans d’eau éloignés de la mer. Cette belle initiative démocratique (permettre au plus grand nombre d’accéder aux joies du nautisme) fut hélas aussi peu suivie que bien ébauchée, puisque la plupart de ces plans d’eau ne sont toujours pas ouvert à la pratique de la voile. Ne voyons pas ici une inconstance de Ségolène Royal qui nous quittera précipitamment pour retourner au Gouvernement et depuis, sa grande idée sur les petits bateaux semble avoir sombré. Enfin aujourd’hui ambassadrice des pôles, elle a sans doute d’autres pingouins à fouetter. Cependant, nous pourrions imaginer que Ségolène apprécierait de voir que les véliplanchistes ne sont pas des « manchots » pour défendre et promouvoir son ambition.
Pour la liberté de naviguer, le bonheur est encore au Lac de Saint Cyr à Traversay. Ailleurs il en va autrement : depuis cette année, le plan d'eau de Bourgueil est interdit à la navigation, comme antérieurement fut interdit celui de Tours ; au barrage du Cébron (79), bien que la navigation ne concerne qu'une partie de la zone humide, cette partie est aussi interdite sept mois de l'année... Les gens heureux ne tarissent pas d'imagination pour "se faire la guerre" aurait sans doute dit Nino Ferrer (Le Sud).