Comme je ne m'accommode jamais de la facilité d'un proverbe, Je suis allé vérifier : "La première impression est toujours la bonne, surtout quand elle est mauvaise". Hélas ici, la LPO confirme.
Ma lettre au ton mesuré, adressée à Allain Bougrain Dubourg, est restée sans réponse. Forte de 45000 adhérents dont 450 salariés, la LPO qui constitue un groupe de pression politique, semble avoir pour règle d'éviter toute écoute qui pourrait freiner son ambition d'étendre sa toile. Son but étant de toujours agrandir son territoire sans partage. Les initiatives individuelles multipliées auraient peut-être un peu d'effet, mais une action collective serait certainement plus pertinente. Bien qu'apparemment, je n'ai pas réussi à vous en convaincre, à nouveau, je vous invite à essayer.
Jacques TOURET Availles, le 9 nov. 2015
17 rue Treuille
86530 Availles en Châtellerault
Monsieur Allain Bougrain-Dubourg
Président de la LPO
Monsieur le Président,
Ce qui est loisible à chacun, ne l’est pas moins quand cela entre en complicité avec le loisir de l’autre ; ainsi, ma pratique du windsurf ne réduit pas, mais bien au contraire éclaire ma sensibilité à notre environnement.
Pour répondre aux empêchements faits aux véliplanchistes, ma note jointe n’a d’espoir que d’être constructive : attirer l’attention de tous et faire appel à la contribution des responsables. En résumé, faire que demain la LPO devienne l’alliée implicite des véliplanchistes ; et le moyen d’y parvenir, serait sans doute, prendre de court, ceux qui négligent les bonnes idées du vivre ensemble, ou pire, provoquent les hostilités.
En vous remerciant de votre attention, je vous prie, monsieur le Président, de croire à l’expression de ma volonté fraternelle.
Jacques TOURET
LPO Festival de Ménigoute 2015 (Compte-rendu aux véliplanchistes du 86)
Plutôt que de se défier de la LPO, pourquoi ne pas l’approcher ? Entre-autres, en s’invitant au Festival de Ménigoute. J’y ai vu deux films et écouté attentivement deux conférenciers, une façon d’aller vérifier si mon ressentiment, contre ceux qui s’opposent à notre liberté de naviguer, est bien fondé. Deux observations :
1, Les responsables, les bénévoles et le public que J’ai rencontrés, me semblent étrangers aux dérives d’une LPO décriée. Ce sont des gens affables et éclairés, ils portent un regard sur Dame Nature, que nous ne pouvons que partager.
2, Je cite Fabien Mercier (resp. LPO de Charente Maritime), et si je ne le fais pas rigoureusement, qu’il m’en excuse : «… les cormorans, qui hier étaient protégés, aujourd’hui, peuvent, sous certaines conditions, être chassés : une concession faite aux pisciculteurs, une mesure d’apaisement pour la paix sociale… »
A propos de paix sociale, j’ai donc demandé à Monsieur Mercier, ce qui pouvait justifier la fermeture à la navigation sur le Lac du Cébron, 7 mois de l’année. Sa réponse : «… sans aucun doute, des coups de fusil dissuaderaient les oiseaux de revenir hiverner en ce lieu, mais je ne vois pas de bonne raison pour empêcher la pratique de la planche à voile …» Et l’un de ses collègues d’ajouter : «… à ma connaissance, ce qui est interdit l’hiver (sous-entendu, pas en été), c’est de dépasser les bouées, mais en deçà, le lac est ouvert à la navigation toute l’année … »
Question : mais alors qui, inconséquents ou mal intentionnés, a fait planter centaines d’arbres, aménagé sur talutage, autres haies inutiles, pour couper le vent à la base nautique de St Cyr (86) ? Qui, a fait interdire la baignade au Cébron (79) (au prétexte ubuesque que quelques pas dans l’eau génèrent une pollution), comme fait interdire la navigation 7 mois de l’année ?
Jacques TOURET nov. 2015